C'est par les techniques de biologie moléculaire, que les chercheurs récupèrent le gène à micro-injecter. On récupère le matériel génétique d'un animal (Homme, souris ...) ou d'une plante, on le réduit en taille en le digérant avec des enzymes de restriction et on colle les fragments générés dans un vecteur qui permet la propagation dans la bactérie. On a alors une banque de l'ADN de notre animal dans des bactéries. Chaque bactérie ne porte qu'un type de molécule et à l'aide de sondes moléculaires on est capables d'identifier les bactéries qui portent le gène recherché. Par exemple pour le gène de la mucoviscidose, la bactérie hôte formera sur une boite de Pétri une colonie composée de millions de bactéries identiques et ayant chacune 500 copies du gène de la mucoviscidose, c'est un clone bactérien de ce gène. Cette succession d'étapes est ce que l'on appelle le clonage (cloner un gène) et permet d'amplifier le fragment d'ADN. Si bien que sur un gel d'agarose, une bande unique qui correspond au gène va être visible (comme pour la PCR). Après on modifie le gène pour en faire un transgène puis on le purifie sur un gel d'agarose et enfin on l'injecte dans l’œuf de souris.
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